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N°14

La petite Agerola

14, rue des Marchands, 83300 Draguignan

Activité

Restaurant et Pizzeria Napolitain, plats à emporter.

Description

Martino amène à Draguignan les saveurs de Naples, son sourire et son accent vous donnerons à eux seul l’envie de revenir !

Quant au gout de ses créations, à coup sur vous trouverez ça bon !

Contacter l’artisan

Tél : 04 94 68 29 16

Email: la.petite.agerola@gmail.com

N°14 Photographe Charly Zuily

Charly Zuily était le photographe de la rue des marchands. On imagine qu’il proposait un service de prise de portrait, développement de clichés, souvent obtenu dans une chambre noire. L’évolution de la photographie connu un changement énorme en moins de 100 ans, autant dans la technique, que dans la technologie du matériel employé. La photographie se rendra alors accessible à Mr et Mme tout le monde. De l’histoire de l’argentique à celle du noir et blanc. Puis l’arrivée de la pellicule au bon énorme du numérique, un tout nouveau rapport nous est offert dans le domaine de la photographie.

Étonnante magie, qui réussit à figer les lieux et les visages, ouvrant le champs à notre imagination, capturant la lumière et la beauté, figeant avec une extrême précision l’émotion d’un instant.

Immortaliser un portrait, un moment de vie, était à une époque, un événement exceptionnel.

Vers la place des marchands.

Si la cité médiévale était en général, une création des marchands, il est logique qu’à Draguignan la place des marchands, au bout de la rue du même nom, soit devenue le cœur de la ville et le centre des affaires.

Une partie de cette place était un cimetière, disparu début XVIème.

Successivement nommée place de la municipalité, de la république, Napoléon, Royale et enfin Place du marché, elle était le lieu de rassemblement obligatoire des journaliers agricoles, qui se retrouvaient là après la messe de l’aurore.

Equipée d’une fontaine qui servait à abreuver les bêtes et les gens et dans laquelle, à l’occasion, on plongeait des condamnés enfermés dans un sac, au XIVème siècle.

On y fusilla allègrement au XVIIème, sous la fronde.

A la fin du XVIème siècle, on y planta des arbres, pour y faire “une salle de verdure“, pour y danser à l’ombre, et on y voyait toute la ville s’y promener.

On y installa à chaque extrémité, début XIXème, deux fontaines circulaires à colonnes (photo), dont il ne reste qu’un seul exemplaire, jouxtant notre maison.

Sources: P.J. Gayrard, ” Draguignan, le temps retrouvé.”

Fontaine, vers 1900, place du marché.