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N°2

Les 1000 colonnes

2 Place aux herbes, 83300 Draguignan

Activité

Brasserie/Restauration

Description

Julien Issartel vous accueille dans le célèbre café des mille colonnes.

Il en prend la gestion en Février 2012 et propose de nombreux plats, ainsi que la découverte d’une belle carte des vins, comme celle de la cuvée du Domaine du Dragon .

Le café des milles colonnes se caractérise par son style rappelant celui des brasseries Parisienne. Ses nombreux miroirs et sa spacieuse verrière en fer font de cet endroit, l’un des plus typique de Draguignan.

Au long des années, il  gagne en modernité, sans dénaturer son esprit authentique.

“Riche de souvenirs, en témoignent les nombreux miroirs, colonnes, moulures et boiseries du XIXème siècle.”

Le café des mille colonnes vit ainsi, au rythme des saisons, dans ce lieu chargé d’histoire et où le bruit de l’eau de la fontaine de la place aux herbes semble parfois figer le temps.

Dans l’idée d’apporter des touches vivantes à ce quartier qu’il affectionne, Julien Issartel ne manque pas d’inspiration. Il aime organiser des rendez-vous, comme “le café philo”, des soirées concert, jazz pop…  ainsi que les fameuses soirées vinyle, en partenariat avec “Cosmic trip”, disquaire passionné, bien connue dans le quartier.

Un rendez-vous à ne pas manquer, devenue une véritable institution depuis 10 ans.

Durant la saison estivale, sont organisés par la ville de Draguignan des concerts dans tout le quartier, l’occasion de venir s’imprégner de l’ambiance de cette petite place.

Vestiges de 4 siècles de service….

Vous l’aurez compris,  aujourd’hui encore, le café des mille colonnes n’a pas fini de vivre son histoire….

Contacter l’artisan

Tél : 04 94 68 52 58

E-mail : contact@1000-colonnes.com

Facebook : https://www.facebook.com/1000colonnes/

Le café des 1000 colonnes

Le café des mille colonnes est la troisième plus ancienne brasserie de France, la création de ce bâtiment remontant à 1318.

Établissement emblématique et pittoresque, le café fut durant de très nombreuses années avant tout une auberge. Témoin de nombreuses pandémies, de monarchies et de guerres mondiales ce solide bâtiment survivra en gardant intact tout son charme. Paré de ses colonnes et moulures d’époque, il demeura pratiquement inchangé depuis le début du XIXème siècle et connut pas moins de 34 propriétaires.

Dans les années 30, il prit le titre de Brasserie, par la volonté de la famille Gal, qui prit la gestion durant deux générations. Pour anecdote, “Pierre Gal, le propriétaire de cette époque, rangeait sa terrasse avec soin à la belle saison et rouspétait gentiment lorsque les enfants dérangeaient tables et chaises en jouant.”

La terrasse du Mille colonnes donne directement sur une petite placette provençale, entourée de tous les commerces florissant de cette rue, qui se veut, à cette époque, un lieu très animé.

On se souvient notamment de ‘’ La jolie fête de la place aux herbes’’,  un mât de cocagne dominant fièrement la placette. Pleine de ses habitants et de leurs amis, on s’y réunit pour danser, jouer, boire un verre et surtout rire ensemble dans la bonne humeur. 

Puis reprise de l’établissement par le couple Cavaliere (coïncidence, le 1er propriétaire se nommait… Cavalier ! ). Joe Cavaliere, bouliste de renommé, et son épouse, furent les propriétaires du lieu durant plus de 30 ans. A cette époque, nombre de personnalités de la ville, dont son conseil municipal, qui avait pris pour habitude de se retrouver chez Joe pour y boire un verre après leurs réunions.

En 1990, un couple reprit  la gestion du café et le restaure, lui redonnant son éclat d’autrefois, relançant, pour le plus grand bonheur des amoureux du rock et du jazz, de nombreux concerts, jusque dans les années 2000.

Amis, étudiants, voyageurs, habitants du quartier, avocats, commerçants, notables ou ouvriers,  tous ont connu et participé à l’ambiance de ce café historique.

 Le “ Logis des Troys Roys ”.

Quatre siècles de services

La maison apparaît dans les actes dès 1318. Étienne Cavalier dit Fabre, marchand, la reconstruisit probablement dans la deuxième moitié du XVème siècle, et en fit, avec sa vaste fontaine-abreuvoir et son emplacement stratégique au début du nouveau chemin de Grasse, sous les remparts, la principale auberge de la ville : Les Troys Roys.

Les illustres voyageurs s’y succédèrent : hauts barons, prélats, abbés. Les notaires vinrent y instrumenter. Le juge royal y délivrait des vidimus. Le conseil de ville s’y réunit parfois.

Le viguier et son lieutenant y logèrent. Honoré Cavalier, fils d’Étienne, devint trésorier communal en 1497. Comme il tardait un peu à le payer, Jean Gilibert, “ exacteur des deniers du Roi ”, défonça la porte du logis à coups de masse de fer.

Député de la ville auprès du parlement, noble Honoré Cavalier devint 1er consul en 1517.

Au début du XVIIème siècle, les Rafélis-Véraillon achetèrent la maison pour l’habiter. Elle passa, en 1748, aux mains de Joseph Poulle, greffier de la Sénéchaussée, dont un fils, Chrysostôme, ancien Augustin et révolutionnaire exalté, tenta d’assassiner l’abbé Siéyès , en 1797. Il mourût en prison.

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