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N°3

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Radio et disque Fabre 

Au numéro 3, le magasin de tissus, lingerie, blouses tenu par Anaïs BOYER. Elle quitta cet emplacement pour s’installer à la petite placette des Tanneurs.

 Le marchand de radios et disques FABRE s’installa à sa place.

Avant l’arrivée du développement du cd dans les années 80 pour le reproduction sonore, le disquaire était l’établissement où se procurer vinyle et radio. Des conseils musicaux et les réparation d’objets d’écoutes en lien avec la musique ou les récepteurs radiophoniques de l’époque. Les platines, souvent considérées comme de véritables œuvres d’art, mélangeant bois et métal . Aujourd’hui, le vinyle s’offre une nouvelle jeunesse et redevient un objet recherché, pour les puristes ou les nostalgiques.. il reprend sa place sur nos étagères  et dans nos salons.

Maison Caussevilles

Cardeurs, tisserands

La maison fut habitée par les Textoris (ou Teissier) au 15ème et 16ème siècles, dont Jean Textoris, notaire et Antoine Pierrugues, son gendre, cordonnier. Auxquels succédèrent les Barnéty, aux 17ème et 18ème siècles.

Pierre-Jean Barnéty était cardeur à laine, ses successeurs marchands puis bourgeois. Le livre de Raison de la famille nous décrit « Anne Barnetti (…) ne quittant son cilice que très rarement, jeûnant trois jours chaque semaine, prenant autant de jours une très rude discipline… ». Cette pieuse femme eut pour fils Pierre-Jean Pignon (1687), qui devint président de la « Compagnie Royale d’Afrique », aux appointements de 9 000 livres par an.

François-Emmanuel Barnéty, procureur du Roi près la communauté, légua 1 000 livres par an à l’Hôpital Saint-Jacques, pour l’amélioration des « gages » des médecins de service. Il faut dire que les dévoués praticiens ne touchaient, eux, que 19 livres par an.

En 1717, la fille de François-Emmanuel épousa Joseph de Raimondis d’Allons (fils du Lieutenant-général), qui fut nommé consul de France à Tripoli et y mourut de la peste.

François Caussemille, fabricant de drap, acheta cette maison avant la Révolution, puis 3 autres dans la même rue pendant celle-ci. Cette famille avait commencé comme cardeur de laine dans les profondeurs de la rue Vieille Boucherie avant le XVIe siècle. Ils suivirent l’expansion de la ville. À la Révolution, ils achetèrent le couvent des Franciscains pour y installer leur industrie (n°30 rue Cisson).

La dynastie se continua par Jean-Pierre Caussemille (1783), puis Joseph-Toussaint Caussemille (1812), qui fonda une succursale à Marseille, y devint un jadis célèbre fabricant d’allumettes, dont les usines essaimèrent en Italie, en Belgique et en Algérie.

Sources:  Frédéric Mireur, ” Les rues de Draguignan et leurs maisons historiques”.