logo du site

N°45

Atelier 45

n° 45 rue de trans, 83300 Draguignan

Activité

Atelier/galerie de sculpture

Description

Philippe Rossi tient cet atelier/galerie depuis 5 ans avec d’autres peintres et artisans. Sculpteur et peintre, il transmet dans ses sculptures son émotion, sa sensibilité et parfois le sourire malin de la fantaisie.

Contacter l’artisan

Tél : 06 85 76 62 69

Email: philippe.rossi@club-internet.fr

Cordonnier

« Pellutiero »

Connu dans les grandes villes alentour ainsi que sur la périphérie Dracénoise, le quartier de la rue de Trans était réputé pour ses nombreux commerces et son artisanat de grande qualité. Regorgeant de vie, de bruit d’un artisanat très divers, on retrouvait à travers les rues de ce quartier, les tailleurs, les cordonniers, les coiffeurs, les bouchers, les bars et de nombreux autres commerces.

Le résultat d’une belle diversité multiculturelle, où familles italiennes, arméniennes, maghrébines, et natifs, apportèrent une dimension riche et vivante à cette partie de Draguignan.

Le saviez vous ?

Le Cordonnier

Le métier de cordonnier au moyen-âge 

Après une période faste sous l’époque gallo-romaine et jusqu’à Charlemagne, les invasions barbares et les querelles internes dans le royaume avaient affaibli l’économie du pays. Les artisans s’approvisionnaient à l’étranger  en cuir de cheval « hongre » d’ Hongrie et de chèvre de Cordoue en Espagne. Les utilisateurs de ce cuir furent appelés « Cordouaniers » ou « Cordouennier.»

Au Moyen-âge, la gallique où galloche à semelle de bois était toujours en usage. Pendant trois siècles, la chaussure varia peu. Dans les appartements des châteaux et des palais, on remplaçait le cuir par des étoffes, velours ou soie brillante serrant bien le pied. La jambe maintenue donnait au corps une robustesse, une sécurité.

On était « solide sur sa base ». Les gens du peuple, quant à eux, avaient des chaussures de cuir sombre mieux appropriées à la boue des chemins. À cette époque, on connaissait déjà le cirage pour l’entretien des cuirs et les guerriers portaient la jambière avec un soulier de fer, véritable “botte silencieuse”.