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N°11

Artisans à proximité

Boucherie Michel Frere rue des marchands quartier des arts draguignan

Boucherie traiteur Michel Frères

restaurant La petite Agerola rue des marchands

La petite agerola

Ribambelle et Co

N°11 repasseuse Marzet, puis traiteur “A la bonne cuisine”

Au N°11, se trouvait la repasseuse MARZET, métier souvent destiné aux femmes à cette époque. 

L’empesage (action d’empeser, nécessitait eau chaude et amidon) et le tuyautage demandaient un tour de main particulier et beaucoup d’habileté.

Ce métier consiste à lisser vêtements ou linge de maison propres qui venaient d’être lavés, principalement à l’aide d’un fer à repasser qui, comme son nom l’indique, était en fer.

Le repassage (à fer très chaud, sur les deux faces) était aussi utilisé pour stériliser le linge. 

Au travers de la représentation de la peinture de DEGAS Les repasseuses, on comprend que ce travail demandait beaucoup de difficultés physiques, faisant transpirer et courber le dos. 

Maison Sivan

Barthélémy Rafel (en provençal, Raféu), marchand, était le fils de Pierre (de la vaste famille des Raphélis, puis Raphaël) marchand drapier de la maison à côté.

Il était riche et estimé : député auprès du Roi en 1535 et 1er consul en 1571.

Son fils, Jacques, s’appela Dauphin (dit Reillon) par la volonté de l’oncle Barthélémy Dauphin, capiscol du Chapitre d’Aix (comme cela avait été le cas pour Balthasar Dauphin et les Geofroy, n°25 pl. du Marché).

Jacques Dauphin, marchand, fut IIe consul en 1589. À ce titre, il fut pris en otage par un certain capitaine qui estimait que la ville lui devait des gages. Traîné jusqu’à Manosque, Dauphin fut libéré par la caution d’amis généreux, alors que les élus dracénois faisaient toujours la sourde oreille. Rentré dans sa patrie sans son cheval ni ses papiers, c’est bien tardivement que la ville vota les 1 500 livres qui lui permirent de récupérer son bien.

Son fils, Melchior Dauphin-Raphélis (1568), neveu d’un Dauphin, Melchior, celui de la place du Marché, devenu chanoine capiscol d’Aix, fit une belle carrière ecclésiastique : un temps curé à Draguignan (1603), puis chanoine à Lorgues (1607), il devint professeur de théologie scolastique à l’université d’Aix pendant 30 ans et chanoine théologal du Chapitre de la cathédrale.

Enfin Victor Raynaud, né en 1827 et neveu de Claude Gay, polytechnicien et pionnier du progrès agricole et industriel, pour citer le journal du Var en 1899