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N°12

Boucherie Michel Frères

12, rue des Marchands 83300 Draguignan

Activité

Boucherie/boucherie charcuterie

Description

Boucherie charcuterie en activité depuis 1964, Serge a pris la succession de son père, il travaille dans cette boucherie depuis ces 15 ans dans un esprit de convivialité et de sympathie.

Contacter l’artisan

Tél : 04 94 68 11 99

N°12 Fournitures et matériels de bureau Préjean

Au N°12 de la rue des Marchands, logeait la confiserie MARTIN (dont le fils est devenu un brillant chef d’orchestre).

Par la suite ce local abrita les électriciens CHEILAN BESSON, avant que MARC PREJEAN ouvre en 1955 un commerce de vente et de réparation de machine à écrire.

Devenu par la suite une véritable institution familiale Dracénoise en matière de fournitures et matériels de papeteries et d’écritures, la famille Préjean débuta son petit commerce ici, Rue des marchands.

Un peu d’histoire:

En France, des écoles professionnelles dédiées à l’apprentissage en sténo dactylographie ( moyen de prendre des notes aussi rapidement qu’une personne parle) ouvrent en premier lieu accès à des postes, essentiellement masculins, et par la suite aux femmes.

Nous imaginons bien qu’à cette époque, la machine à écrire est le principal objet d’écriture pour obtenir “rapidement” des textes, des récits et des ouvrages, pouvant être destinés aux professionnels comme aux particuliers.

Malgré l’évolution dans le domaine de la papeterie et de l’écriture, la famille Préjean se diversifia, grossi son commerce et s’installa sur le boulevard Clemenceau.

La famille fit don d’ une magnifique collection d’anciennes machines à écrire que l’on peut admirer au musée CAMOS de Bargemon.

La maison Giraud

Adolphe Giraud, ou la folie de la musique

Adolphe-Jean-Marie Giraud, né ici en 1863, préféra la musique au commerce des étoffes. Le père, violoniste amateur, pouvait-il s’opposer à cette vocation ?

Le petit Adolphe joua du saxophone, puis du hautbois. Il fît une carrière brillante dans la musique militaire. Triomphant à tous les concours, il devint le plus jeune de tous les Chefs de musique de 1ère classe. Il composa force marches, mélodies et « pas redoublés »… Mais quels étaient donc « les plaisirs faciles et les mauvaises habitudes de la vie de garnison », auxquels Mireur pense que « sa raison ne résista pas » ? Levait-il le coude dans un autre but que de battre la mesure ? Embrassa t-il tout autre chose que sa carrière militaire ? Adolphe n’était-il pas plutôt un autre cas du « syndrome de Tistet Buisson » ?

À Draguignan, la musique, telle le dieu antique, rendait-elle fous ceux qu’elle a élus ? Toujours est-il que le malheureux Adolphe Giraud fut conduit à l’asile de Pierrefeu sans tambour ni trompette. Il y décéda rapidement (lui aussi), les premiers jours de l’année 1905