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N°12

Artisans à proximité

Les caboch’arts

Le relieur

Éléphant knives

Imprimerie Garcin 

Invention majeure de la communication, l‘imprimerie offrait, à l’aide de multiples outils et techniques, la possibilité d’impressions de livres, de journaux ou même d’affiches.

Le procédé était long et minutieux, encre, bois fer et papier sont les principaux matériaux de l’imprimeur. 

Les lettres mélangées sont placées, les moules disposés. Les nombreux tiroirs de bois ouverts, le papier posé sur les supports de bois inclinés de l’atelier. 

Très ancien métier, les techniques ont énormément évolué depuis sa création.

“L’imprimerie est à l’écriture ce que l’écriture avait été aux hiéroglyphes..

Elle a fait faire un second pas à la pensée.”

Rivarol, Maximes, pensées et paradoxes.

Ici est né en 1937 Francis PIZZORNO, fondateur du groupe PIZZORNO environnement.
Le groupe compte aujourd’hui plus de  3.450 employés en France et au Maroc.

Maison Donadey 

L’actuelle bâtisse est formée à l’origine de deux maisons.

Guillemine Gandil, originaire de Callas, donne sa main à Louis Roux, seconde moitié du XIVème siècle. Elle épouse un homme d’idées et de progrès. Il est à l’origine d’une création ingénieuse et utile pour ses concitoyens de Draguignan qui lui porteront toute leur gratitude. Cet homme d’initiative, quelque peu expert en hydraulique, se présente au Conseil de ville et expose son projet de créer un ou plusieurs moulins à farine au quartier des Terrières ou du Cros. En effet la ville est alors à la merci pour ses approvisionnements en farine d’un seigneur de Vidauban, Pierre de Lamanon qui, fort de son monopole, n’entretient ni le canal ni les moulins qui s’y trouvent et menace ni plus ni moins de détourner à son seul profit le canal de la ville privant ainsi la population d’arrosage.Louis Roux va donc dévier le cours original du canal qui est à l’époque plus rectiligne afin de se procurer la chute nécessaire au bon fonctionnement des Moulins. Pour  bâtir les usines, il extrait des pierres de la carrière de la ville au pied du donjon.

Son fils Jean, devient prieur de Saint-Hermentaire et le second, Pierre, prit la qualité de noble et fut élu deux fois syndic de la communauté. La famille prospéra. Une légende raconte leur anoblissement par le roi René et les désignent comme seigneurs de Draguignan, pas moins.

Après une période moins prestigieuse au milieu du XVIIème siècle, la famille retrouve les initiatives de l’aïeul en se dirigeant vers un commerce et une industrie nouvelle à Draguignan: Le tissage de la soie. 

Sources:  Frédéric Mireur, “Les rues de Draguignan et leurs maisons historiques”
"Les costumes grotesques et les métiers" de Nicolas de Larmessin, 1695.