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N°51

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Le petit atelier de couture

Marc Aubé

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Atelier 45

Oyé Oyé Citoyens,

Nous avons besoin de votre aide !!  

Nous sommes toujours à la recherche de témoignages ou d’anecdotes concernant la vie de ce quartier au  XXème siècle.

Nous faisons donc appel à vos souvenirs,

Vous êtes peut-être le témoin clé tant recherché..  

Votre mission :

Partagez vos témoignages pour notre plus grand bonheur et celui des visiteurs à l’adresse mail suivante:

contact@draguignan-quartierdesarts.fr

 Maison Pellenq

La maison des capitaines

L’histoire des propriétaires connus à partir du XVIème siècle commence par un capitaine et se termine par des capitaines, 300 ans plus tard. 

Le premier de nos officiers est Antoine Pascal-Mercadier issu d’une famille de la rue des Marchands .  Durant la première période des troubles religieux du XVIème siècle, il suit comme beaucoup le mouvement vers la Réforme qui entraîne la bourgeoisie et les intellectuels. L’interdiction des emplois publics et la saisie des biens ramène notre officier et beaucoup d’autres à la recatholisation. Il se marie en 1566 avec Violande Allègre, cousine du noble Antoine Allègre, de Brignoles, entrant ainsi officiellement dans la noblesse provençale. Pas de faits d’armes remarquables pour ce capitaine mais il donna à sa patrie 14 enfants

Au XVIIème siècle, la maison passe à la famille Carbonnel. Antoine Carbonel  est probablement le premier dracénois décoré de la Croix de Saint-Louis pour bravoure. Il devient  commandant et entre en correspondance avec Marie Leczinska (fille du Roi Stanislas), future reine de France, épouse de Louis X. En deux générations, la famille Carbonnel donne quatre officiers à la France. 

Puis vient, à la fin du XVIIIe siècle, la famille Pellenq, famille de cultivateur issue du quartier de Portaiguières, qui se distingue avec Jean-Liberté-Cyprien, recevant le baptême du feu à Waterloo et intègre par la suite le prestigieux 17e régiment d’infanterie. Il participe activement à la conquête d’Alger. À sa retraite, il est nommé conseiller municipal et ensuite second adjoint. Son fils Jean-Joseph-Paulin-Louis, également Capitaine lors de la guerre de 1870 reçoit une blessure que vient panser le ruban de la Légion d’honneur. 

Sources:  Frédéric Mireur, “Les rues de Draguignan et leurs maisons historiques”