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N°33

Marc Aubé Photographe

33 rue de trans, 83300 Draguignan

Activité

Auteur Photo-graphiste

Description

De la lumière comme matière, avec la photographie comme pinceau, Marc Aubé se joue de nos regards.
Sans ménagement, il transforme les codes traditionnels de la photographie et nous livre sa vision du monde.
Installé depuis 5 ans dans la rue de Trans, il est à l’origine de la décoration en couleurs du sol de la rue.
Artiste protéiforme (vidéo, poésie, photo, peinture), Marc vous invite à visiter son imaginaire, un monde de rêve à portée de vue.

Contacter l’artisan

Tél : 07 77 22 79 32

Tourneur sur bois
Martinoli

Ici se trouvait L’atelier de M. MARTINOLI. 

En Provence, les tourneurs travaillaient les bois nobles, tels que le chêne, l’olivier (qui est alimentaire), le buis (présent dans nos collines), le cade (bois de la famille du genévrier, à l’essence réputé pour ses propriétés répulsive et désinfectante) ou de l’orme. C’est un métier qui remonte à environ 1350 avant J.C. Il y eu une évolution dans cet artisanat utilisant l’aide de l’Énergie hydraulique et du tour à pédale, qui fonctionnaient comme les anciennes machines à coudre. Jusqu’en 1789, le travail de tourneur est essentiellement basé sur la confection de mobiliers.

Avec l’arrivée de l’énergie électrique, le métier s’industrialise. Obligeant l’artisan traditionnel tourneur à se démarquer, avec la réalisation de pièces uniques. Ce qui devait être le cas de M. MARTINOLI.

L’histoire du tournage dans le haut Var est connue, comme celle du petit village d’Aiguines, réputé pour son activité de tournerie pendant plus de trois siècles. Bénéficiant d’une diversité forestière rare, il est rendu célèbre, grâce à la confection de boules cloutées en buis (utilisées à l’époque pour la pétanque). Aujourd’hui encore, dans une volonté de faire renaître cet art, le village d’Aiguines dispose d’un musée ainsi que d’une école de tourneur sur bois.

Le saviez vous ?

Le Tourneur sur bois

Le métier de tourneur sur bois au moyen-âge

Bien que généralement le tourneur pouvait façonner plusieurs matières, le bois est sa spécialité. C’est à deux que les égyptiens tournaient le bois vers 1000 ans avant JC,  l’un actionnant une corde pour mettre la pièce en mouvement, l’autre utilisant des outils de pierre pour façonner la pièce. Les Romains  ont amélioré la méthode en ajoutant un arc, dont la corde permettait d’entraîner en rotation la pièce à réaliser, mais ils devaient toujours être deux. Au Moyen Âge, une pédale a remplacé la mise en rotation manuelle, libérant ainsi les deux mains de l’artisan. Les tourneurs faisaient partie des charpentiers. Mais, c’est en 1467 qu’on leur donne leurs premiers statuts de Tourneurs sur bois.

 On peut dire que la tournerie avait bonne réputation en France. De nombreux artisans et entreprises fabriquaient alors de multiples objets aussi variés que des tabatières, des pipes, des ustensiles de cuisine, des jouets, de l’ameublement, des articles de couture etc.. L’évolution a suivi son cours jusqu’à nos jours, en passant par le tour à perche, le tour à manivelle puis finalement le tour à moteur.