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N°61

Artisans à proximité

Vitrine de Atelier 45 quartier des arts rue de trans Draguignan

Atelier 45

Les allumés d’arts

Le petit atelier de couture

BAR Le bon jus

Le Bistrot “La Trappa”, était au départ connu sous le nom du “ Le Bon jus”. Au début des années 60, la patronne de l’établissement prêta les clefs de sa cave au Club de Jazz de la ville de Draguignan.

Cet endroit prit des airs de “mini club “. C’est en 1965 que les habitants du quartier virent la naissance de deux nouveaux clubs clandestins “ Le Dragon” et “ La Voute ”.

Au milieu des années 1960, le jazz a passé avec succès les étapes essentielles d’un processus d’intégration et de légitimation dans le paysage culturel français. Venu en France en 1917 dans les bagages de l’armée américaine, la musique noire a connu un phénomène de mode dans les années 1920, mais n’était alors pas encore identifiée comme un art original, tout juste comme un ingrédient exotique, propre à relever par endroits, la saveur d’une œuvre musicale. 

https://www.fabula.org/lht/11/tournes.html

Bar La Trappa

L’ancien “Bon jus” devint “la Trappa”. Bar de quartier populaire auprès des habitués, à l’accueil chaleureux en journée.
Le soir, La Trappa continuait dans la lancée du “Bon jus”, le bar utilisait ses caves voûtées aux pierres apparentes, pour y proposer de nombreux concerts. Connu comme le temple du jazz pour les amoureux de cet art, dans les années 80, la Trappa invita de nombreux autres styles musicaux à s’y produire.

Hostellerie de la Tête d’Or, au XVIème siècle

Maison REBOUL

L’aspect de ce bâtiment formé de plusieurs maisons tranche avec celui de ses voisines. La maison possède l’agrément d’un jardin voisin. Durant l’espace de quatre siècles, des familles de premier plan se succèdent en ces lieux dont deux appartiennent à l’ancienne noblesse provençale. Les familles Villeneuve et Lombard. Cette maison a l’apparence d’un hôtel de l’époque Louis XVI, sa façade montée sur pierre de taille jusqu’au 1er est percée à chaque étage de 6 fenêtres régulièrement alignées.

À la fin du XVIe siècle c’est une hôtellerie : La Tête d’Or.  Se côtoient ici des gentilshommes du voisinage, des officiers de finance, des dignitaires du clergé et des membres de l’épiscopat.

La famille de Perrot devient propriétaire de la demeure début du XVIIIème. Jean-Joseph de Perrot, seigneur d’Avaye et de Bourigaille résidant à Fayence acquit la maison en 1733. Il est issu d’une longue lignée de nobles verriers. Il épouse Marguerite Lombard-Taradeau, et est le père de la célèbre comtesse d’Alès  qui naquit ici, entourée de ses 12 frères et sœurs. 

En 1807 le notaire César Roque est le propriétaire des lieux, c’est lui qui orne la façade de pierre de taille jusqu’au premier étage d’apparence aristocratique que nous voyons encore aujourd’hui.

Sources:  Frédéric Mireur, “Les rues de Draguignan et leurs maisons historiques”